mercredi 1er février 2006.
par chj
20 sept : Retour sur la Coupe Servette-Meyrin 4-2 a.p. : le bon coup de Aeby
La rencontre aurait pu basculer de part et d’autre pendant le temps réglementaire ; finalement, c’est celui avait le plus faim qui a remporté le derby pendant les prolongations.
Grâce à Kusunga, qui remplaçait avantageusement Mohamed-Seghir, et à Bratic, qui avait un match de plus dans les jambes, le milieu de terrain initial assura l’équilibre au sein des lignes. Relevons au passage la jeunesse de l’axe central de ce milieu Hochstrasser/Kusunga (17 ans).
A un quart d’heure de la fin, alors que Servette était mené, Aeby monta Londono d’un cran (l’axe central de la défense étant couvert par les solides Cravero et Girod et les côtés gérés par Gorgone et Todic). Cela provoqua le déclic et il n’y eut à ce moment plus qu’une équipe sur le terrain avec le bonheur que l’on connaît.
Nous retiendrons encore de cette rencontre la classe à l’état encore brut de Treand et Esteban, ce dernier ajoutant 2 unités à son compteur personnel qui était bloqué depuis trois rencontres. Un mot également pour Gorgone, encore inconnu ce printemps, qui s’affirme comme une des pièces importantes du puzzle mis en place par l’entraîneur.
Nostalgie avec les images de la TSR qui nous ont rappelé un temps pas si lointain où les meilleures actions grenats pouvaient être revues le soir devant le poste. En l’occurrence, les reflets filmés ont montré les largesses des deux défenses en général et la vista de Esteban lors du deuxième but égalisateur.
Au Coeur des Grenats : les grandes équipes ne meurent jamais
Tout prêt de chez nous, nous constatons que les affluences actuelles de Lausanne et Sion sont tout à fait honorables et n’ont rien à envier à celles qui étaient les leurs lorsque ces deux clubs figuraient dans l’élite.
Servette peut donc également retrouver le public qui était le sien ces dernières années à condition que tous les ingrédients soient réunis. Plutôt qu’une question de ligue, c’est plus par la beauté du challenge à accomplir, à l’image dégagée par le club, à la volonté des joueurs à se battre sur le terrain, au sérieux et à l’honnêteté de ses dirigeants que le public reviendra, sans oublier la victoire qui seule est belle et assure une certaine stabilité.
A Genève, nous avons l’avantage d’une certaine manière de partir de zéro. L’exercice est alléchant il va s’en dire.